Article 1 : Diagnostic :
Arles, une rencontre hors saison

Photographie personelle - Arles, décembre 2023 ©Mathilde Leveillé
Le tourisme, en tant qu'industrie mondiale en constante évolution, est souvent caractérisé par des périodes de pointe et des saisons creuses.Dans de nombreuses destinations, la saison estivale est le moment où les voyageurs aisés. Cependant, cette concentration du tourisme pendant la haute saison peut avoir des répercussions significatives sur les destinations elles-mêmes et sur leurs habitants.
En prenant Arles comme sujet d'étude nous allons explorer dans un premier temps la dynamique du tourisme arlésiens, en nous concentrant d'abord sur la prédominance du tourisme en pleine saison en nous plongeant dans l'histoire du tourisme à Arles, en découvrant ces attractions touristiques majeures pour établir enfin une critique du tourisme saisonnier.
Et dans un second temps nous nous pencherons sur les changements liés à l'espace/temps des habitants dû à la saisonnalité. Mais aussi sur les alternatives que représente le tourisme hors saison en analysant les efforts déployés pour promouvoir cette approche et en nous demandant s'il est possible que les Arlésiens se réapproprient pleinement leur propre ville qui tend à leur échapper
I- Un tourisme largement tourné vers la pleine saison
A. Historique du tourisme à Arles
L'histoire du tourisme à Arles remonte à l'Antiquité, car cette ville située dans le sud de la France possède une
richesse culturelle et historique exceptionnelle.
Dans l'Antiquité, Arles était déjà un important centre commercial et culturel avec des monuments tels que les arènes et le théâtre antique qui attiraient les visiteurs de l'Empire romain.
Au cours du Moyen Âge, Arles est devenue une étape importante sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, attirant des pèlerins chrétiens.
La Renaissance a vu la prospérité économique d'Arles grâce à la production de textiles et de tissus. La ville a attiré des marchands et des artistes, contribuant ainsi à son attrait touristique.
Par la suite, la ville d'Arles a connu un renouveau artistique. Après le passage de Vincent Van Gogh, Arles est devenue un lieu de rencontre pour d'autres artistes et écrivains, notamment Paul Gauguin et Pablo Picasso ou encore Jean Cocteau, qui ont trouvé de l'inspiration dans le paysage et la culture de la région.
Schéma illustrant l’évolution touristique de la ville d’Arles
©Mathilde Leveillé
C'est dans la deuxième moitié du XXe siècle que la ville d'Arles est devenue une destination touristique de plus en plus populaire, attirant des visiteurs du monde entier grâce à son patrimoine culturel, ses festivals, ses événements artistiques et sa position stratégique en tant que porte d'entrée de la Camargue. En effet, Arles se situe à seulement 1 h de Marseille, 20 min d'Avignon et environ 4 h de Paris.
B. Attraits touristiques majeurs
Arles possède un patrimoine historique et culturel riche et diversifié en raison de son passé antique, médiéval et artistique. En effet, on ne dénombre pas moins de onze monuments dans la ville, allant des emblématiques arènes au théâtre antique, en passant par les remparts, les nombreuses églises ou encore les thermes de Constantin. Ces richesses architecturales et historiques, datant du Ier siècle de notre ère, ont constitué un attrait majeur pour Arles en ce qui concerne les touristes en quête d'histoire. Le patrimoine est l'attraction touristique la plus sollicitée avec près de 400 000 demandes dans le centre-ville.
En plus de sa richesse historique, la ville d'Arles a réussi à développer une offre culturelle exceptionnelle. La ville compte onze musées/fondations, allant du musée des beaux-arts (musée Réattu) au Museon Arlaten, en passant par la fondation Van Gogh, ou encore plus récemment, la fondation Lee Ufan.
Carte des musées et monuments de la ville ©Mathilde Leveillé
Arles accueille également plusieurs festivals artistiques mettant en vedette la musique1, mais aussi la danse2 le cinéma3, l'art contemporain4, et d'autres formes d'expression artistique à différents moments de l'année5.*
Calendrier de la programmation culturelles (festivals)
©Mathilde Leveillé
Mais le festival qui a donné sa réputation mondiale à la ville d'Arles c'est le festival international des Rencontres de la Photographie d'Arles. Fondé en 1970 par le photographe arlésien Lucien Clergue, l'écrivain Michel Tournier, et le conservateur du patrimoine Jean-Maurice Rouquette, il se déroule chaque été de juillet à septembre.
Affiche des Rencontres de la photographie 2023 et Vue de l’exposition « The New Black Vanguard » aux Rencontres d’Arles, dans les Bouches-du-Rhône, le 4 juillet 2021. ©NICOLAS TUCAT/AFP
Les Rencontres d'Arles ont pour mission de promouvoir la photographie contemporaine et de créer un espace où les photographes du monde entier peuvent exposer leur travail, interagir avec le public et échanger leurs idées. Le festival vise à célébrer la diversité de la photographie sous toutes ses formes, de la photographie documentaire à l'art contemporain.
Les expositions sont hébergées dans des lieux emblématiques d'Arles, tels que les arènes romaines, les églises, les anciens entrepôts et les espaces publics. Chaque lieu offre une expérience unique aux visiteurs. Outre les expositions principales, les Rencontres d'Arles proposent également une série de conférences, de débats, de projections de films, d'ateliers et de visites guidées. Ces programmes permettent au public d'approfondir sa compréhension de la photographie et d'interagir avec les artistes.
Ce festival a profondément transformé la dynamique touristique de la ville. En mettant en place une programmation orientée vers la saison estivale. La municipalité mise sur cette période pour séduire à la fois les visiteurs et les passionnés de photographie.
Arles continue de développer son offre culturelle afin d'étendre encore plus sa notoriété mondiale. En 2021, la ville d'Arles a inauguré la Tour Luma. Ce projet architectural et culturel, conçu par l'architecte Frank Gehry et initié par la collectionneuse suisse Maja Hoffmann, abrite un mélange d'espaces culturels, éducatifs et de recherche dédiés aux arts contemporains, à la photographie, à la science et à l' environnement. Elle comprend des espaces d'exposition, des ateliers, des salles de conférences, des espaces de travail collaboratifs et une bibliothèque. La Tour Luma et la Fondation Luma ont eu un impact significatif sur la scène artistique et culturelle d'Arles. Cependant, le projet à susciter de nombreuses interrogations auprès des Arlésiens. La fondation s'est alors expliquée directement sur son site en répondant aux questions des internautes. En effet, « les Arlésiens semblaient hostiles au projet, qu'en ai-t-il aujourd'hui ? À cette question la fondation s'est défendu en affirmant que ce « projet d'ampleur à pu déclencher des oppositions mais qui se sont apaisées avec le temps. […] De nombreux acteurs culturels et associatifs arlésiens ont aussi tissé des liens étroits avec LUMA Arles. Aujourd'hui, à l'heure de l'ouverture du parc et de la visite, les réactions sont largement positives ». Cette augmentation de la diversité culturelle contribue à maintenir et à élargir l'attrait de la ville tout au long de l'année.
Vue extérieure : La tour Luma de Frank Gehry, à Arles (Bouches-du-Rhône).©ADRIAN DEWEERDT, Vue intérieur : escalier de la tour Luma © Iwan Baan
Cette richesse historique et culturelle attire de nombreux touristes chaque année. En effet, dans le magazine municipal Arles info, on retrouve le bilan positif de l'été 2022. La fréquentation des monuments en 2021 a atteint 231 000 visiteurs, tandis que les musées ont accueilli 68 294 visiteurs6. Ces chiffres ont dépassé les prévisions. Jean-Michel Jalabert, premier adjoint et vice-président de la Communauté d'agglomération Arles Crau Camargue Montagnette, a même déclaré que pour les commerces, « beaucoup ont réalisé leur meilleur été depuis plusieurs années, grâce notamment aux événements mis en place ou accompagnés par la Ville ». En effet, la croissance touristique d'Arles est en partie due à la Rencontre de la photographie, qui a attiré plus de 112 000 visiteurs en 2021.
Schéma illustrant le nombre de visites
des monuments et des musées de la ville d’Arles ©Mathilde Leveillé
En 2021 le tourisme à Arles était majoritairement composé de Français avec 73 %, tandis que la part de les touristes étrangers s'élèvent seulement à 27 %.
Cette donnée sur la composition du tourisme à Arles en 2021 révèle quelques aspects importants à prendre en considération. Tout d'abord, la prédominance des touristes français à Arles, avec une part de 73 %, peut être interprétée de différentes manières. D'un côté, cela peut être perçu comme positif, car cela signifie que la ville parvient à attirer un grand nombre de visiteurs nationaux, ce qui peut contribuer au développement économique local tout en favorisant la découverte de la culture et du patrimoine français par ses citoyens. Cependant, cela peut également indiquer une dépendance excessive au marché intérieur, ce qui rend la destination vulnérable aux fluctuations économiques nationales.
C- Critique du tourisme saisonnier
Cependant, cette expansion touristique, nous amène à nous interroger sur les conséquences d'une telle activité. En effet, une habitante que j'ai pu interroger « [voit] l'explosion du tourisme comme quelque chose d'ambigu. », elle précise : « Je pense qu'il en faut, mais les dérives que ça entraîne sont graves. Par exemple : les maisons secondaires qui privent les arlésiennes et arlésiens de logement et qui font monter les prix. Les maisons secondaires cela amènent aussi une forme d'appropriation culturelle de l'espace, on essaie de pousser Arles vers un mode de vie autour de l'art contemporain, de choses chics. Ensuite, l'explosion du tourisme provoque le airbnb qui est pour les mêmes raisons un véritable problème. Dans mon quartier c'est un véritable combat qui de maintenir des habitant.es à l'année et maintenir des prix abordables. Estelle, étudiante à l'ENSP.
Schéma illustrant l’exclusion des arlésiens du centre ville
©Mathilde Leveillé
Ce témoignage met en lumière les défis liés à la gentrification résultant du tourisme. En effet, la gentrification constitue l'un des problèmes majeurs associés au tourisme. Ce processus de substitution des classes modestes par des classes sociales plus aisées entraîne le déplacement de ces populations vers les périphéries de leur ville, afin de céder la place aux résidences secondaires ou aux logements saisonniers dans le centre historique. Dans l'ouvrage Tourisme et développement, Regards croisés paru en 2007 souligne que le tourisme est l'un des secteurs économiques les plus importants pour la création de richesses nationales. Cependant les populations les plus vulnérables de ces pays sont la plupart du temps mises à l'écart de l'activité touristique et donc de l'économie qu'elle engendre. En effet, malgré les promesses théoriques du tourisme en termes de réduction de la pauvreté, les populations marginalisées n'en bénéficient souvent pas.
Cette effervescence touristique a un impact significatif sur les habitants de ces villes touristiques en saison estivale prises d'assaut par les visiteurs. Ce sentiment de voir leur ville leur échapper s'amplifie progressivement, nourrissant ainsi un certain mépris envers les visiteurs. En effet, une Arlésienne m'a confié que : « La hausse des prix et la prédominance de trois richesses sur le patrimoine de la ville font que les Arlésiens ont de moins en moins de liberté et de mainmise sur la ville. » Ou encore Laure, libraire à Arles qui trouve qu'il ya « trop de touristes qui ne semblent pas avoir conscience que des gens vivent ici. J'ai le sentiment qu'ils prennent toute la place” et pour finir Mélanie qui trouve que « là l'été, c'est “étouffant, trop de monde dans les rues et dans les restaurants, impression de se sentir "dépossédée" de la ville et de sa sérénité habituelle.
Schéma illustrant le mécontentement des arlésiens vis à vis du tourisme
©Mathilde Leveillé
On retrouve le même type de témoignage dans l'ouvrage À Arles, un dispositif mis en place par le collectif OTHON paru en 2023 qui dépeint ce phénomène : « Point G. Point G comme les pauvres éjectés du centre par la valorisation de la ville, dont la cause et la conséquence sont la colonisation par les richesses.
II. Le Hors Saison
A- Efforts pour promouvoir le tourisme hors saison
D'octobre/novembre jusqu'à mars/avril, la situation d'Arles rejoint celles d'autres villes, qui sont caractérisées par un fort attrait touristique, une programmation riche et un climat agréable, découvrez une désertion de leurs visiteurs pendant la saison hivernale. C'est d'ailleurs ce qu'a pu me confier Fiona, une artiste de 24 ans : « entre l'été et l'hiver, il ya une nette différence de population, c'est une ville qui est touristique et où il n'y a pas grand-chose à faire en hiver.
Schéma illustrant la différence de population entre la saison estivale et hivernale
©Mathilde Leveillé
L'Office de Tourisme Arles Camargue et la ville d'Arles ont renouvelé le dispositif « Arles en hiver », afin de maintenir leur attractivité, même pendant la saison hivernale. Le concept est le suivant : toute personne séjournant au moins une nuit à Arles pendant cette période bénéficiez d'un bracelet offrant divers avantages7, notamment des réductions sur les billets d'entrée aux monuments et musées de l'Office de Tourisme, des tarifs spéciaux pour diverses activités, et des gestes spéciaux de la part des restaurants et des commerces partenaires . Cette initiative est axée sur les touristes, laissant de côté les habitants qui font face à des défis particuliers pendant la saison creuse.
Lors d'un colloque intitulé "Ville, événementiel, méga-événements et tourisme" publié en 2019, les enjeux liés à la saisonnalité et à l'événementiel émergent comme des questions cruciales dans le domaine de la planification culturelle.Les villes utilisent souvent ces événements temporaires pour attirer des visiteurs pendant des périodes de l'année où le tourisme est généralement moins actif. De plus, en raison de la nature temporaire de ces événements, la question de la gestion du temps devient cruciale dans la planification urbaine. Comment la ville prend-elle en compte ces événements éphémères dans ses politiques et ses actions publiques ?
La ville d'Avignon comparable à la ville d'Arles pour son passé historique et sa programmation culturelle riche, propose elle aussi une offre culturelle et évènementiel même en hiver avec le Fest'hiver8 ou encore les Hivernales9. Dans ces deux situations, les festivals sont davantage axés sur les programmes locaux. Cela pourrait suggérer que ces événements sont principalement conçus pour le public résidant dans la région plutôt que pour les touristes venant de l'extérieur, contrairement à la programmation estivale qui a une portée plus internationale.
B - Sous le signe de la réappropriation : Redécouvrir sa ville hors saison
Ce moment hors saison, où la présence touristique est moindre et où le développement d'offres culturelles s'accentue, offre aux habitants un vrai moment de respiration dans leur ville. Estelle, la jeune étudiante, le confirmera en disant que « le hors saison est calme, très/trop calme. Mais aussi agréable, au profit de la ville ! Mélanie, Arlésienne depuis plus de vingt ans, m'a confié : « il se passe de plus en plus de choses hors saison. Les habitants se retrouvent plus entre eux. Je me sens mieux dans ma ville quand ce ne sont pas les mois de juillet et août".
Schéma illustrant le départ des touristes afin de laisser place aux habitants
©Mathilde Leveillé
Tout comme Arles, d'autres villes touristiques connaissent un changement de rythme à travers les saisons. Dans l'article « La petite ville touristique : espace de cohabitation ou espace en temps partagé ? L'exemple de Sarlat (Dordogne) » publié en 2019 par Annie Ouellet démontre que la saisonnalité à un fort impact sur les habitants. L'auteure souligne que les habitants et les touristes évoluent dans des temporalités très distinctes, la première étant quotidienne pour les habitants et la seconde correspondante aux moments de vacances pour les touristes. Malgré ces différences, ces deux groupes doivent coexister dans un même espace. La plupart du temps, c'est aux habitants de s'adapter pour laisser place au touriste qui est largement favorisé par les municipalités. Dans cette étude, on observe que des endroits très fréquentés pendant la saison estivale sont totalement désertés en hiver. Cela soulève des questions sur l'importance et le rôle de l'espace à réhabiliter et à rendre aux résidents.
1: Schéma illustrant l'exclusion contraintes des habitants face à l’arrivée des touristes 2: Schéma illustrant les mondes de circulation dans la ville afin d’échapper aux zones touristiques
©Mathilde Leveillé
Dans un article de l'hebdomadaire L'Express paru en juin 2023, on perçoit bien le paradoxe de cette ville qui propose une offre culturelle très riche. D'un côté des festivals de photographie, de dessin, de danse, de musique, des fondations d'arts et de l'autre, une population qui est oubliée : « on en oublie cet Arles en sommeil de la hors saison. (...) on en oublie les fichiers d'attente devant la sous-préfecture, des hommes essentiellement, d'origine étrangère, venus renouveler leur titre de séjour, que les touristes en quête de théâtre antique font semblant de ne pas voir. On en oublie les jeunes qui s'ennuient le dimanche (...).
En effet, les touristes ont déserté les rues de la ville, mais le calme social n'est pas pour autant de revenus. En effet, les problématiques auxquelles font face les Arlésiens sont enracinées dans leur quotidien, même durant cette période de tranquillité touristique. Avec le projet Tout Contre mené par l'association Art'Image en mouvement, en partenariat avec la F compagnie et les étudiants de l'ENSP, ces acteurs ont voulu trouver de nouvelles raisons d'espérer. En effet, en France, 40 % des jeunes des quartiers populaires sont au chômage, 20 % quittent l'école, un retraité sur quatre souffre de solitude. L'individualisme prévaut sur la communauté en ville, détériorant les liens sociaux. Avec leur projet, ils ont voulu offrir aux résidents l'opportunité de participer activement à un projet culturel durable destiné à être présenté au plus grand public possible. En mettant en place des ateliers entre janvier et juin 2021 qui ont eu lieu dans les quartiers de Barriol, Griffeuille et Trébon à Arles, les habitants ont pu explorer une pratique artistique.
Bien que les intentions soient nobles, ce projet ne représente qu'une brève incursion dans les enjeux sociaux de ces quartiers. Il devrait repenser ce type de projet pour que cela devienne un événement et une rencontre ponctuelle pour les habitants sur le temps du hors saison.
Conclusion
En résumé, notre exploration de la dynamique touristique à Arles a révélé une ville profondément ancrée dans l'histoire, la culture et les attraits touristiques. Néanmoins, cette étude a également mis en lumière des problèmes sociaux significatifs qui découlent en partie de l'impact du tourisme sur la ville d'Arles. De plus, les variations saisonnières dans le tourisme ont créé des écarts temporels et spatiaux entre la vie quotidienne des habitants et les interactions avec les visiteurs.
En tant que futurs professionnels du design événementiel, nous sommes amenés à réfléchir à la manière dont le design événementiel peut contribuer à combler le manque de projets adaptés aux besoins des habitants d'Arles pendant la saison hivernale. Cette question nous pousse à envisager des solutions créatives pour encourager l'engagement communautaire, stimuler l'activité artistique et culturelle et finalement créer une expérience plus équilibrée pour et avec les résidents tout au long de l'année.
Note de bas de page :
1 : Musique : Les Rues en Musique - Août, Les Suds à Arles - Juillet, Forum Lyrique - Juin, Les Escales du Cargo - Juillet, Convivència - Juillet, Jazz in Arles - Mai
2 : Danse : Festival FlamencA - Août, Festival FMR - Août
3 : Arelate / Festival Peplum - Août, Festival-Phare - Juillet
4 : Octobre Numérique, Les Rencontres de la Photographie d'Arles, In Situ - Juillet, Août et Septembre
5 : Arts at Home - Février, Festival du Dessin - Avril/Mai
6 : Chiffres tiré du rapport de l’office du tourisme d’Arles de 2021
7 : Un hôtel, une chambre d’hôte ou une location meublée, visites guidées, balades en triporteur, safaris 4x4, etc.
8 : un festival de théâtre hivernal
9 : Un festival de danse contemporaine